Préface vii
Avant-propos 1
Chapitre 1. L’électricité, un monde nouveau 3
1.1. L’Exposition internationale d’électricité de 1881 4
1.2. De la pile de Volta à l’électron 10
1.2.1. De Volta à Maxwell et Hertz 11
1.2.2. Une floraison d’applications 15
1.2.3. À l’aube d’une nouvelle physique 23
1.2.4. Contributions des physiciens français 26
1.3. L’électrification de la France et l’hydroélectricité 28
1.3.1. Électrification du pays 28
1.3.2. Essor de l’hydroélectricité 30
1.3.3. Réseaux de distribution et interconnexions 36
1.4. De l’électron à l’électronique 38
1.4.1. Une nouvelle physique 38
1.4.2. Diffusion des nouvelles idées 41
1.4.3. Avènement de l’électronique 43
Chapitre 2. Enseignement supérieur et recherche 47
2.1. L’enseignement supérieur sous la IIIe République 48
2.1.1. Renouveau des universités 48
2.1.2. Organisation des facultés 49
2.2. Essor des sciences appliquées 52
2.2.1. Des facultés des sciences ouvertes 52
2.2.2. L’électricité dans les écoles d’ingénieurs 53
2.3. L’entre-deux-guerres 61
2.3.1. Un contexte national en dents de scie 61
2.3.2. La recherche, nouvelle priorité nationale 62
2.3.3. Création des instituts d’université 66
2.3.4. Le doctorat d’ingénieur-docteur (1923) 71
2.3.5. Débats sur le titre d’ingénieur 74
Chapitre 3. Les instituts électrotechniques 77
3.1. L’institut de Nancy 78
3.2. L’institut de Grenoble 83
3.2.1. De l’institut électrotechnique à l’institut polytechnique 83
3.2.2. Le lent démarrage de la recherche 89
3.2.3. La Société hydrotechnique de France (SHF) 94
3.3. L’institut de Lille 95
Chapitre 4. L’institut électrotechnique de Toulouse 105
4.1. Synergies universitaires et municipales 105
4.1.1. Réveil universitaire 106
4.1.2. Les sciences appliquées 110
4.2. Genèse de l’institut électrotechnique 112
4.2.1. Charles Camichel 112
4.2.2. Essor de l’enseignement de l’électricité 113
4.2.3. Mobilisation municipale 116
4.2.4. De la chaire municipale à l’institut électrotechnique 122
4.2.5. Henri Bouasse 127
4.3. De l’électrotechnique à la mécanique appliquée 129
4.3.1. Essor initial 130
4.3.2. Évolution de la scolarité 133
4.3.3. Laboratoires d’enseignement 136
4.3.4. Laboratoires de recherches 145
4.4. L’IETMA entre les deux guerres 146
4.4.1. Contexte général de l’entre-deux-guerres 146
4.4.2. Population étudiante et scolarité 147
4.4.3. Personnel enseignant 150
4.4.4. Transformation en institut d’université 153
4.4.5. Émergence de la radioélectricité 154
Chapitre 5. Vers la mécanique appliquée 157
5.1. L’hydroélectricité pyrénéenne 157
5.2. Développement de la mécanique appliquée 164
5.2.1. Enjeux industriels régionaux et nationaux 164
5.2.2. Le laboratoire d’hydraulique 166
5.2.3. Premières études 169
5.3. Extension du laboratoire sur l’île du Ramier 173
5.3.1. Premières expérimentations sur le « canal courbe » 173
5.3.2. Un nouveau canal pour l’hydraulique fluviale 178
5.3.3. Rayonnement national et international 181
Chapitre 6. L’institut de mécanique des fluides 183
6.1. Contexte national 183
6.1.1. Les débuts de l’aéronautique française (1905-1928) 183
6.1.2. Premières institutions pour l’aérodynamique 185
6.1.3. Une politique nationale pour la mécanique des fluides 188
6.2. L’institut de mécanique des fluides de Toulouse 191
6.2.1. Contexte aéronautique régional 191
6.2.2. Création de l’institut 192
6.2.3. L’IMFT dans les années 1930 196
6.2.4. La soufflerie aérodynamique 202
6.3. Rayonnement de la mécanique des fluides toulousaine 204
6.4. La période de la guerre 206
6.4.1. Toulouse ville de repli 207
6.4.2. Activité de la soufflerie 209
6.4.3. L’aéronautique nationale sous le gouvernement de Vichy 214
6.4.4. L’institut de mécanique des fluides de Lille 215
6.4.5. Le « laboratoire plat » pour l’hydraulique 224
Chapitre 7. Oeuvre scientifique 227
7.1. Contexte national et international 228
7.2. Hydraulique des barrages et conduites forcées 229
7.2.1. Ondes dans les conduites 229
7.2.2. Évacuateurs de crues 234
7.3. Similitude des écoulements 236
7.3.1. Lois de similitude 236
7.3.2. Similitude des « ouvrages courts » 239
7.3.3. Résistance à l’avancement de corps tombants 242
7.4. Hydraulique fluviale 245
7.4.1. Veine liquide débouchant dans un élargissement brusque 246
7.4.2. Écoulements à surface libre 249
7.4.3. Expériences au barrage de Vives-Eaux 250
7.5. Chronophotographie et cinématographie 253
7.5.1. Principe 253
7.5.2. Mesure de la vorticité et de l’accélération 257
7.5.3. Régimes transitoires 258
7.5.4. Mesures par fil chaud et autres techniques 258
7.6. Tourbillons alternés de Bénard-Kármán 260
7.6.1. Sillage proche et surfaces de discontinuité 260
7.6.2. Brève histoire des tourbillons de sillage 263
7.6.3. Sillage stationnaire et apparition des tourbillons alternés 264
7.6.4. Relations de similitude 267
7.6.5. Durée d’établissement du « régime turbulent » 273
7.6.6. Vibrations de tiges encastrées et de fils tendus 275
7.7. Tourbillons « secondaires » des couches cisaillées 279
7.7.1. Description du phénomène 279
7.7.2. Relations de similitude 282
7.8. Régimes transitoires 283
7.8.1. Mise en vitesse de l’écoulement de Poiseuille 284
7.8.2. Transition à la turbulence en conduite 289
7.9. Postérité des recherches réalisées 293
Chapitre 8. De l’IET à l’ENSEEHT 295
8.1. Contexte national de l’après-guerre 296
8.1.1. Nouveaux enjeux pour l’éducation nationale 296
8.1.2. Massification de l’enseignement supérieur 298
8.1.3. La recherche, « ardente obligation » politique 301
8.2. De l’IET à l’ENSEHT 307
8.2.1. Les sciences appliquées à la faculté des sciences de Toulouse 307
8.2.2. Les dernières années de l’IET 309
8.2.3. L’ENSEHT de 1948 à 1967 313
8.3. Le laboratoire d’hydraulique 323
8.3.1. L’âge d’or de l’hydroélectricité 323
8.3.2. Le renouveau scientifique des années 1960 329
8.3.3. Destinée de l’institut de mécanique des fluides 331
8.4. Les laboratoires d’électrotechnique 336
8.4.1. Le laboratoire d’électrotechnique et d’électricité industrielle 338
8.4.2. Un nouveau laboratoire de génie électrique 341
8.5. Les laboratoires d’électronique 344
8.5.1. Le laboratoire de radioélectricité 345
8.5.2. Le laboratoire de semiconducteurs 346
8.6. Épilogue 347
ANNEXES
Annexe A. Thèses soutenues à l’IET-ENSEHT de 1907 à 1967 351
Annexe B. Convention de création de l’institut électrotechnique de Toulouse (1907) 355
Annexe C. Charles Camichel 357
Annexe D. Titres et distinctions de Léopold Escande 361
Annexe E. Sources documentaires 363
Références 367
Index 381